samedi 29 décembre 2012

Écorces confites et autres amusements!

Bonne journée au royaume de l'humour, du rire, de l'autodérision,
 des chansons folles et des amants de la vie! Bref! Amusez-vous bien
Car la folie est bonne pour le moral et la santé!

Qu'avez-vous fait pendant le temps des fêtes? En tout cas, j'espère que vous vous êtes bien amusés!

Moi, j'ai cuisiné des écorces confites. Je vous rassure, j'ai également réveillonné avec mon fils : le réveillon de ma vie.

Ha! Vous voulez ma recette d'écorces confites? Pas de problème, je vous la donne. Je tiens cependant à préciser qu'elle provient de Tomate Cerise.

Vous aurez besoin de ::
4 peaux d'oranges à peau épaisse (ou 3 pamplemousses)
3 tasses de sucre
1 tasse d'eau

8 onces de chocolat pour tremper les lanières sèches dedans (à fondre au bain-marie à feu doux)

Je débute toujours en endossant des vêtements confortables. J'attache mes cheveux (non, non, on ne veut surtout pas manger des cheveux confits, ça s'enroule désagréablement autour de la langue, ces trucs-là!). Et là, la popote commence!

J'arrose mes fruits de savon vaisselle et je les brosse consciencieusement. Je rince bien. Ensuite, petite opération délicate : je les coupe en deux. Ha! Vous croyez (naïvement!) que c'est très simple! Laissez-moi vous détromper!

D'une main, je tiens fermement le fruit, de l'autre un petit couteau. J'enfonce délicatement la lame de ce dernier dans la peau du pamplemousse (ou de l'orange) et là pish pouish pish : du jus dans les yeux (en l’occurrence, dans les lunettes! Qui a dit que la myopie était une calamité?). J'enfonce un peu plus le couteau et là : masque au jus de fruit instantané (je suis toute heureuse : il paraît que ça tonifie la peau)! Les fruits devant être coupés en deux, je répète l'opération jusqu'à ce que toutes les victimes juteuses aient été dûment éventrées. Je presse ensuite chaque moitié de fruit...obtenant une cuisine et des vêtements picotés jaune ( vous parlez d'une recette pratique : elle vous permet de "customiser" vêtements et murs sans surplus de travail!).

Il ne reste plus qu'à gratter l'intérieur du fruit à la cuiller ou à retirer la fine pellicule retenant la pulpe à l'aide d'un couteau (mais il faut laisser l'épaisse partie blanche qui adhère au zeste). A l'aide de ciseaux, je coupe les peaux en lanières de 1/4 de pouce que j'immerge ensuite dans de l'eau froide. Je porte le tout à ébullition et, lorsque ça bout, je jette cette eau. Je répète cette opération 6 fois (ce qui permet de réduire grandement l'amertume et d'attendrir les lanières : on ne veut pas grimacer à la dégustation, et ainsi récolter une face toute plissée!). Pendant cette opération de blanchissage, j'écoute un petit film, je lis ou autre, jusqu'à ce que la minuterie que j'ai mise sur 10 minutes me rappelle à mes obligations.

Bien entendu, entre chaque étape, je dois circuler du salon à la cuisine. Curieusement, je constate qu'il m'est plus difficile de décoller les pieds du sol qu'avant d'entreprendre ma popote! Soit mes pieds se sont alourdis, soit...la gravité a oublié ses propres lois!

Un temps fou s'écoule ainsi. Puis, enfin, voilà venu le temps de cuire les lanières dans un sirop. Je verse une fois de plus le contenu de la marmite dans une passoire que j'ai déposée dans l'évier..Je dépose le sucre dans la marmite...et en saupoudre le plancher au passage (ce qui détourne encore plus la gravité de ses propres lois et rend mes déplacements dans la pièce de plus en plus ardus). J'ajoute l'eau, démarre la cuisson à Max et laisse cuire jusqu'à ce que le sirop atteigne 230F sur le thermomètre à bonbons. Lorsque ça bout, j'ajoute les pelures et diminue ensuite le feu à 6 et fais mijoter environ à 30-35 min.(jusqu'à ce que ça soit translucide. Ça peut être plus long...). Lorsque le sirop mousse bien (et qu'il tente d'escalader le rebord de ma casserole...pour s'étaler sur le poêle, le vilain coquin! ), que les lanières sont translucides et que le sirop a épaissi, je place la passoire dans un grand bol que j'ai pris la précaution de passer sous l'eau chaude (je trouve les morceaux de verre confits trop croustillants sous la dent!). Je verse le contenu de la marmite dans la passoire, puis dépose les pelures confites dans une grande assiette, en les étalant un peu pour les aider à refroidir.

Et là, débute mon étape préférée : l'étalage des lanières sur une grille du four préalablement recouverte de papier alu. Dépendamment si je désire m'offrir un petit peeling digital ou non, je peux me servir de mes doigts ou...de pinces. Lorsque tout est bien étalé sur la grille, je démarre le four à la plus basse température (environ 150F) pour une durée de 5 à 8 heures (dépendant de l'humidité ambiante...). Le but est simplement d'offrir au produit un milieu chaud et sec pour en faciliter le séchage (idée de mon cuistot de fils!).

Pendant cette étape, j'ai tout le loisir de passer une vadrouille humide sur le plancher ce qui, étonnamment, ramène la gravité à un niveau normal; je peux à nouveau me déplacer aisément. Il ne me reste plus ensuite qu'à me jeter dans la douche (toute habillée de préférence), question de m'empêcher d'adhérer à tout ce que je touche!

Résultat de cette étonnante recette : une nouvelle déco pour ma cuisine, des doigts tout doux grâce au peeling au sucre, on peut déjouer les lois de la gravité, une délicieuse odeur d'agrume se répand dans tout l'appart, on obtient du sirop de pamplemousse (ou d'orange), et du jus que j'ai ensaché et congelé pour usage ultérieur...sans compter de merveilleuses écorces confites. Ha! J'oubliais : je suis maintenant propre et...mes vêtements aussi. Il ne reste plus qu'à m'occuper de la vaisselle et du comptoir de cuisine curieusement collants (je me demande bien pourquoi!!). Voilà! A votre tour de cuisiner, maintenant!

NOTE : Bien que décrite humoristiquement, cette recette n'en est pas moins tout à fait délicieuse et mon récit (presque) authentique!

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mardi 11 décembre 2012

J'suis toujours vivante!

Bonjour la gang!

Je me suis tellement ennuyée de vous! Ce n'est pas par paresse ou désintérêt que je ne vous ai pas donné de mes nouvelles avant ça : je suis encore très occupée!

C'est que, voyez-vous, ça ne finit plus, un déménagement! On commence par trier, jeter, emballer. Puis on trimballe le tout à l'autre appartement où on recommence à l'envers : on déballe, on trie (encore!!), on jette et...on range le reste. On range bien entendu les gros objets en quelques heures, et les petits gugusses qui restent en...plusieurs jours...à moins que plusieurs d'entre eux ne finissent prématurément leurs jours dans la poubelle, ce qui nous évite de leur trouver un petit coin dans l'appartement...qui a curieusement rapetissé au fil du déballage!

Et puis (oh mauvaise idée!), notre regard se pose sur nos meubles dépareillés! Alors on ressort les accessoires de peinture (auxquels on a péniblement trouvé une petite place dans un quelconque placard maintenant bondé) et...on se met à répandre de généreuses couches d'un mélange pompeusement baptisé "vert bernier" sur nos meubles. Doté de deux brutales mains débordantes de pouces, on torture le pauvre rouleau...qui finit par pratiquement rendre l'âme, ou plus exactement, perdre la tête! On le fout à la poubelle, on empoigne un deuxième rouleau...dont le manche casse carrément en deux au bout de cinq minutes de travail acharné ( "Ben quoi, m'sieur! Vos rouleaux y sont un peu faiblards!). On récupère alors le premier rouleau dans la poubelle. Bon, d'accord, il perd la tête de temps à autre, mais en le tenant dans un seul sens (et en se tordant le poignet!) on arrive à terminer...l'interminable peinture! (C'était le temps : on était à  la veille de l'étaler avec la langue, cette merde!!).

Bon! C'est le tour du Mactac couleur "bois d'acajou" (Ben quoi? C'est mieux que "vert bernier", non!). On n'en a jamais installé. Qu'à cela ne tienne; comme toute personne fraîchement "transplantée", on se sent l'âme heureuse et aventureuse! Même les meubles aux multiples moulures ne nous effraient pas (...jusqu'à ce qu'on s'y attaque, armé d'un gabarit et d'un truc bien coupant ressemblant curieusement à un scalpel!).

La chirurgie improvisée est évitée de justesse à de multiples reprises. Heureusement, le Mactac finit par comprendre qu'il doit s'unir à la surface des meubles (et non à celle de nos mains...dont il semble décidément très amoureux!). Un amour impossible est évité de justesse et...les meubles sont retapés en deux temps...trois tabar$%?&$%!

Note : Vous comprenez maintenant pourquoi je ne donne plus de nouvelles! Je vous reviens dès que j'ai terminé ces travaux et...que ma région lombaire cesse d'émettre d'inquiétants craquements! A bientôt, la gang!
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